Nombre de visites

Affichage des articles dont le libellé est 3) QUATRIEME : SEQUENCE 5. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 3) QUATRIEME : SEQUENCE 5. Afficher tous les articles

mardi 6 mars 2012

PROJET MUSICAL " MONSIEUR" de THOMAS FERSEN

Ci-joint la vidéo de la chanson retenue pour le projet musical : " Monsieur" de Thomas FERSEN  en live à la Cigale ( Paris)

samedi 28 janvier 2012

HISTOIRE D'OS - ANALYSES AUDITIVES

DANSE MACABRE ( chant et piano) de Camille St SAENS

Il existe différentes versions de la "danse macabre" chez St SAENS. A l'origine c'est une mélodie ( Chant et piano) composée en 1872 sur un poème de Cazalis.

Zig et zig et zig, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
 
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls ;

Les squelettes blancs vont à travers l'ombre

Courant et sautant sous leurs grands linceuls,


Zig et zig et zig, chacun se trémousse,

On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s'assoit sur la mousse
Comme pour goûter d'anciennes douceurs.
 
Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé ! La danseuse est nue !
Son danseur la serre amoureusement.
      
La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron
Horreur ! Et voilà qu'elle s'abandonne
Comme si le rustre était un baron !
 
Zig et zig et zig, quelle sarabande !
Quels cercles de morts se donnant la main !
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain !


Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté.
Oh ! La belle nuit pour le pauvre monde !
Et vive la mort et l'égalité !


DANSE MACABRE POEME SYMPHONIQUE OP 40 de Camille St SAENS

La harpe et le piano sonnent les douze coups de minuit dans une brume de cordes mystérieuses. Lever de rideau sur le personnage principal, la Mort qui accorde, ou plutôt désaccorde cet instrument traditionnellement diabolique qu'est le violon . Le premier thème  est lancé sur ce seul instrument, à la manière d'un ménétrier ricanant : c'est l'invitation à la danse des MORTS. Les voici d'ailleurs qui sortent des tombeaux tandis qu'un vent aigrelet siffle aux cordes. Le bal peut commencer, voici le second THEME : une VALSE ample teintée de mélancolie qui va se déployer à l'orchestre où le xylophone imite l'entrechoquement des os des squelettes qui dansent . Puis la musique s'emballe pour aboutir à un premier climax* ( sommet), s'apaise un instant en un passage soupirant où réapparait l'amoureux violon ponctué de ricanements presque déments.








Subitement, le coq chante par la voix du hautbois. L'aube arrive, les morts regagnent leurs caveaux sur une mélodie plaintive du violon qui déplore la fin de la fête. Les ombres se dissipent et avec elles les dernières images de l'infernale nuit, tandis que le morceau s'achève dans une atmosphère subtilement ironique qui peut sonner comme un « nous reviendrons ».



Saint-Saëns est parvenu dans cette Danse macabre à faire cohabiter avec beaucoup de brio inspiration « populaire » et écriture savante dans un climat à la fois fantastique, pourtant à la création de l'œuvre le 24 janvier 1875 aux Concerts Colonne, récolta des sifflets, ce qui n'empêcha pas Liszt, admiratif, lui même auteur d'une Totentanz (danse macabre) pour piano et orchestre créée en 1865, d'en réaliser, très peu de temps après, une transcription pour piano.

CAMILLE SAINT SAENS est un compositeur et musicien français de l'époque romantique, né à Paris en 1835 et mort à Alger en 1921. Il était également pianiste et organiste. Il a écrit des œuvres très diverses dont la plus connue est  le " carnaval des animaux (1886). De plus, il occupe une place particulière dans l'histoire du cinéma car il est  le tout premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film en 1908.
TOTENTANZ de FRANZ LISTZ ( 2nd version - transcription pour piano )



Olivier Moulin (piano) interprète la Totentanz (Danse Macabre) de Franz Liszt.
Enregistré en direct le 20.07.2010 lors du Festival International de Piano de Montpellier.

La Danse macabre  ou Totentanz est à l’origine une œuvre pour piano et orchestre de Franz Liszt qu’il a ensuite adaptée pour piano seul. Cette œuvre a été créée en 1849 et Hans von Bülow, son gendre l’a joué en 1865.
Le thème, récurant, composé de 16 notes seulement, DIES IRAE. (Le Dies iræ est un chant catholique utilisé lors des messes des défunts). Il subit ensuite de nombreuses VARIATIONS durant la totalité du morceau (environ 20 minutes). Sur un fond de MARCHE FUNEBRE, le début met mal à l'aise. Les DISSONANCES explosives terminent l'œuvre. Les audaces du piano du début, dégringoleront en tempête sur la fin.
La Totentanz est connue comme l'une des plus difficiles de tout le répertoire pianistique.

Franz Liszt est un compositeur transcripteur et pianiste virtuose hongrois né en 1811 et mort a Bayreuth ( allemagne) en 1886. Liszt est le père de la technique pianistique moderne . Aussi féconde que diverse, son œuvre a inspiré plusieurs courants majeurs de la musique moderne, qu'il s'agisse de l'impressionnisme, de la renaissance du folklore, de la musique de film…

HISTOIRE D'OS

Depuis le Moyen-âge, la mort hante l'esprit des hommes. Qu'elle s'étale en frise grimaçante sur les murs des églises, prenne place dans les riches enluminures de coûteux manuscrits puis, avec l'arrivée de l'imprimerie, étende son empire au papier grâce à la gravure sur bois ou sur cuivre, en ronde désordonnée ou en procession solennelle, la danse macabre était autrefois une compagne aussi familière qu'effrayante. Tout rappelle aux mortels l'inéluctabilité de leur destin, en offrant aux plus humbles la perspective vaguement réconfortante que la grande Faucheuse (la mort) traite tout le monde de la même manière, quelle que soit l'extraction ou la position sociale, d'où la cohabitation, dans les représentations picturales de la danse macabre, du mendiant, du paysan, de l'évêque et du monarque. La mort finit tôt ou tard par regrouper ceux que la fortune a diversement choyés sous une même épitaphe : "tous pourris".



La danse macabre a connu une seconde vogue dans les arts tout au long du 19° siècle.( EPOQUE ROMANTIQUE).

EXEMPLES
 





EN PEINTURE : Tableaux représentant des cimetières de Capsar David Friedrich (1774-1840)

OBJECTIF : créer une méditation sur la grandeur tragique de la destinée humaine
 
 EN LITTERARTURE : Théophile Gautier, dans son Roman de la momie (1858).

OBJECTIF : instaurer une atmosphère fantastique propre à faire frémir l'âme sensible des lecteurs
 
EN MUSIQUE :  Danse macabre de Camille Saint-Saëns (1835-1921)

OBJECTIF : Créer une atmosphère fantastique et sarcastique (drôle) autour d’un rythme de danse destinée aux morts.